A propos

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1NOTRE HISTOIRE

Derrière Ethic & Tropic, il y a une personne, Corinne Bally, et une histoire d'amour avec le Panama...

Une vie professionnelle riche en expériences et basée sur la littérature, la communication et l'artisanat, une personnalité marquée par la curiosité intellectuelle, la passion et le respect des autres, voilà ce qui caractérise en quelques mots Corinne Bally.

Et ce sont à la fois la littérature et l'artisanat qui la conduisent au Panama alors qu'elle gère depuis huit ans sa propre galerie en Espagne, un voyage qui va donner un nouveau tournant à sa vie.

Très vite, elle est frappée par la beauté et la singularité de cet art méconnu qu'elle découvre, transmis par les femmes indigènes du Panama.

Corinne réalise tout d'abord une exposition de «molas» kunas dans sa galerie à Valencia. Puis, totalement séduite («embrujada», ensorcelée lui dira un ami panaméen) par ces petits tableaux textiles qui n'ont leur équivalent nulle part au monde, elle décide de poursuivre l'aventure et de collaborer avec les femmes indigènes pour importer en Europe des pièces d'art et d'artisanat qui vont progressivement attirer l'attention des plus grands décorateurs, tendanceurs et amateurs d'art.

Approcher cette culture, rendre cet artisanat accessible, le faire connaître et le partager, il faudra un an et plusieurs séjours au Panama avant de pouvoir organiser la production, garantir une qualité constante et entrevoir les premiers débouchés en Europe.

En 2012, elle décide de fermer sa boutique-galerie en Espagne pour se consacrer entièrement à ce projet et voyager plus librement. C'est la véritable naissance d’Ethic & Tropic.

Grâce à une belle expérience en France au service des artisans, puis à sa propre entreprise en Espagne, Corinne est à même de repérer, conseiller et exiger la meilleure qualité, même si ce savoir-faire est tout à fait différent de ce qu'elle a connu jusqu'à présent.

De nombreux séjours, de belles rencontres, des liens d'amitié qui se tissent, Ethic & Tropic se construit sur des bases faites de confiance et de sincérité.

Au Panama, ce sont ses amis qui la guident, qui l'aident dans ses recherches.

Origines ancestrales de ce savoir-faire, rites magiques liés à la fabrication des masques, ... à l'exception du français Michel Perrin avec qui elle entre très vite en contact, peu d'ethnologues se sont penchés sur la production de ces petites tribus au mode de vie préservé; elle devra donc rechercher sur place l'origine et les significations oubliées de cet artisanat, entrer aussi en contact avec les meilleures artisanes.

Ce n'est pas simple car ces artisanes vivent dans des contrées reculées et parfois inaccessibles, comme c'est le cas des tribus Emberas installées au cœur de la jungle. Car derrière chacun de ces objets, il y a une femme.L'artisanat au Panama est produit par les femmes, des femmes qui vivent avec leurs familles dans leur habitat d'origine.

Chaque pièce vendue est non seulement une reconnaissance d'un incroyable savoir-faire, mais contribue aussi ua maintient de ces femmes et de leur famille loin des grandes agglomérations, dans leur habitat traditionnel.

Corinne Bally est titulaire d'une maîtrise de lettres et d'une maîtrise de communication des entreprises et collectivités de l'université Blaise Pascal de Clermont Ferrand.

Elle travaille pendant douze ans en France au serivce des artisans dans le cadre des tous nouveaux programmes de la communauté européenne.

Elle crée sa galerie d'art et d'artisanat à Valencia(Espagne) en 2006, puis en 2012 c'est la naissance de Ethic & Tropic.

Alors que certaines tribus ont tendance à migrer peu à peu vers la ville pour chercher un emploi, les femmes qui produisent cet artisanat se maintiennent dignement dans leur habitat d'origine.

Ethic & Tropic ne dispose pas d'atelier mais travaille directement avec les femmes indigènes en se rendant sur leurs lieux de vie. Chaque pièce produite est unique et porte en elle une part de merveilleux.

Il n'y a jamais deux pièces identiques, les femmes indigènes travaillant librement, à leur rythme et sans aucun sens de la productivité.

Il y a quelque chose de magique dans ce projet qui nous apporte au travers de chaque objet l'essence et la beauté d'un travail libre et extraordinaire.

2PHILOSOPHIE

Parce que j'aime et je recherche la beauté et la noblesse, j'ai choisi de travailler avec les femmes indigènes du Panama, des magiciennes, détentrices d'un merveilleux savoir faire.

Parce que la beauté n’a de sens que si elle est liée au respect des traditions, des personnes et de leur environnement, je travaille au plus près de ces femmes, au sein de leurs communautés. J'accueille et j'encourage leur créativité et leurs traditions.

ETHIC & TROPIC Corinne Bally propose des objets d'art et de décoration, pièces uniques réalisées au sein de la forêt tropicale d'Amérique Centrale par les femmes indigènes de deux petites tribus, entre Panama et Colombie.

Les masques originellement fabriqués pour les rituels chamaniques sont brûlés après avoir «dansé», il n’existe donc pas de pièces anciennes, par ailleurs les rituels chamaniques sont de moins en moins fréquents.

Il était extrêmement rare de voir ces masques. Cette rencontre avec les femmes des tribus Wounaans et Emberas a permis de sauver une technique ancestrale et créer une activité artisanale véritable source de revenus pour ces femmes, en générant une production de masques pour la décoration, fabriqués exactement de la même façon que pour un rituel.

Pour votre sécurité et celle de votre environnement, nos produits (masques, paniers, etc..) sont tous soumis à un contrôle et un traitement sanitaire strict avant leur exportation.
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Les masques et Hosig Di sont fabriqués au sein de la forêt tropicale.

Les femmes travaillent librement et à leur rythme pour Ethic & Tropic, il n'y a aucun frein à leur créativité, seulement une exigence de qualité, de travail réalisé avec des matières et teintures naturelles.Les artisanes ne se déplacent pas, je me rends moi-même dans chaque village avec lequel je travaille pour rencontrer toutes les artisanes personnellement, plusieurs centaines actuellement. Nous préparons ensemble les nouveautés. Pendant mes séjours, je loge chez les artisanes au sein de la forêt. Je n’ai aucun intermédiaire ni pour passer les commandes ni pour les règlements, chaque femme reçoit personnellement l’argent de son travail de ma main.Les coordinateurs dans chaque village sont des indigènes de ce même lieu avec lesquels j’ai un contact permanent.

Sans Ethic & Tropic ces masques et leurs techniques d’élaboration seraient en voie de disparition.

Les masques sont utilisés pour les rites chamaniques aujourd’hui de plus en plus rares et brûlés après leur utilisation. Il n’existe donc pas de pièces anciennes.

Pour le travail du textile, Je collabore avec une entreprise sociale du Panama : Chispas de amor et les bénéfices sont destinés à l’amélioration des conditions de vie des femmes indiennes vivant dans les régions les plus défavorisées du pays.

Les molas sont toujours réalisées par des indiennes kunas selon leurs méthodes traditionnelles.



Chaque pièce vendue est non seulement une reconnaissance d'un incroyable savoir-faire, mais contribue aussi ua maintient de ces femmes et de leur famille loin des grandes agglomérations, dans leur habitat traditionnel.

3 Culture

La production de Ethic & Tropic se fait hors agglomération, totalement en dehors des circuits habituels de production et d'approvisionnement.
Plus qu'un objet artisanal, il s'agit bien d'une œuvre d'art unique née au cœur de la jungle.

Les objets que nous proposons sont fabriqués au cœur de la forêt et les femmes travaillent ensemble dans chaque village, librement et à leur rythme.

En famille ou en conversant avec les voisines, il n'est pas rare de voir les artisanes travailler dans les hamacs, bercées par la brise.

Essayez d'imaginer le rythme lent qui a accompagné le travail de création...

L'inspiration est puisée dans l'environnement proche, dans l'imaginaire individuel et collectif aussi. Les femmes observent les océans, la forêt, les animaux qui les entourent, mais leurs rêves et leurs croyances jouent aussi un rôle important.

Chaque artisane est une artiste qui travaille d'après nature.

Imaginez le balancement du hamac, les cris des singes dans la forêt et les chants des nombreux oiseaux. Laissez vous gagner par cette ambiance. Il a fallu du temps et de la patience à l'artisane pour créer cette pièce. Prenez vous même le temps de le ressentir.

Les artisanes sont éparpillées dans les villages en amont des rivières, des petits villages coincés entre monts et forêts. Pour aller les retrouver, il faut remonter ces fleuves en pirogue, sur des distances parfois très grandes, cela peut prendre beaucoup de temps, parfois plusieurs jours. Souvent il faut pousser la pirogue dans certains rapides, de l’eau jusqu’au hanches, se tordant les chevilles sur les pierres qui longent ces rapides.

Laissez vous gagner par la magie de ces objets venus de très loin.

EMBERA - WOUNAAN

Les Emberas vivent dans la partie orientale du Panama et au nord de la Colombie. Ils conservent les traditions et la sagesse de leurs ancêtres. Un aspect important de la culture Embera est sa relation avec les esprits "hay" par l’intermédiaire des chamanes.

Les "hays" sont les esprits de la nature: ils habitent les rivières, la forêt, les animaux; ils sont présents dans chaque plante, chaque arbre. D’une certaine façon, ce sont des réminiscences des âmes des ancêtres.

Les masques que nous vous proposons sont tous élaborés par les femmes indigènes des ethnies Wounaan et Embera au cœur de la forêt tropicale.

Ces masques sont dérivés des rites chamaniques. Car pour les indiens "il n'y a pas de création inutile, il n'y a pas d'art pour l'art, il n'y a que des fonctions". Ces masques ont donc une fonction...

Les indiens divisent le monde en deux, un monde visible et un monde parallèle et invisible. "La grande supériorité de ce monde parallèle, de cet univers d'ombres, écrit Jean Marie Le Clézio c'est qu'il peut voir les hommes alors que les hommes, eux ne peuvent le voir". Ils vont donc inventer des façons d'entrer en communication avec ce monde parallèle.

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Kuna

Les indiens Kunas sont connus pour leur production artistique extrêmement colorée et envôutante: les molas.

L’origine des molas vient de la tradition ancestrale des femmes Kunas de se couvrir le corps de peintures géométriques en utilisant les couleurs naturelles disponibles.

Peu à peu, elles ont reproduit ces dessins sur des chemises de type occidental (imposées ou copiées), créant non seulement une parure originale mais aussi un graphisme et des jeux de couleur totalement inédits. Ce sont d’authentiques œuvres d’art réalisées avec la technique de l’appliqué inversé sur des tissus superposés de différentes couleurs. La mola est le témoignage d’un art amérindien qui a environ un siècle d’ancienneté.

Les molas sont cousues sur un chemisier, chemisier qui est porté avec un tissu enroulé autour de la taille et qui sert de jupe: le Saburet. Les molas, réalisées exclusivement par les femmes, sont d’une extraordinaire créativité et d’une exceptionnelle qualité esthétique.

L’inspiration est puisée dans l’environnement immédiat (plantes, animaux) mais les molas racontent surtout les mythes et les légendes Kunas et nous livrent d’étranges figures de métamorphoses, labyrinthes, démons et autres êtres fantastiques.

C’est un art inspiré par les dieux et les «duendes» (les elfes).

Créations uniques
Artisanat d'excellence
Commerce éthique