Masques

EXHIBITION M&O PARIS ESPERANZA PERROQUET

T 300.06
Ce masque fait à la main représente un perroquet tropical vibrant, symbole de l'exubérance de la jungle. Entièrement tissé à la main par des femmes indigènes, il est réalisé avec des fibres et des teintures naturelles, ce qui fait ressortir ses couleurs intenses : rouges ardents, verts profonds, jaunes ensoleillés. Chaque détail du plumage a été soigneusement travaillé pour refléter la majesté et la liberté d'esprit de l'oiseau.
Plus qu'un objet décoratif, ce masque est une pièce culturelle qui honore les traditions ancestrales et le lien sacré entre l'homme et la nature tropicale.
 
Travaillant avec ces tribus depuis 2012, Corinne Bally conçoit ces incroyables œuvres d'art avec les femmes de la tribu indigène Embera. Les masques sont fabriqués au cœur de la jungle.
Cette histoire extraordinaire, basée sur la confiance et une relation étroite, rend possible la création de ces masques extraordinaires. Corinne connaît chaque artisane et son travail, elle commande donc les masques en fonction du style de chaque artisane.
Eneida
Feuilles de palmes, palmier commun “Chunga” (Astrocaryum standleyanum) et Nahuala.
Le plus spectaculaire
XXL
52 Centimètres
35 Centimètres
39 Centimètres
OISEAU
  • Chaque artisane perçoit directement et immédiatement la rémunération de son travail, à un prix juste.
  • Les masques reçoivent tous un traitement phytosanitaire afin d’éliminer toutes les larves d’insectes.
  • Les teintures utilisées sont toujours végétales et naturelles.
2000 Euros TTC
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Origine

Extraordinaires objets d'art et de décoration, ces masques sont dérivés des croyances et rites chamaniques des indiens d'Amérique centrale des tribus Wounaans et Emberas au cœur de la forêt tropicale entre Panama et Colombia.

Les indiens divisent le monde en deux, un monde visible et un monde parallèle et invisible. Les esprits « haï » sont dans la nature, dans les animaux ou dans les plantes.

« La grande supériorité de ce monde parallèle, de cet univers d'ombres, c'est qu'il peut voir les hommes alors que les hommes, eux ne peuvent le voir », écrit Jean-Marie Le Clézio.

Par l'intermédiaire des chamans, ils entrent en contact avec les "Haï" esprits de la Nature. Le masque, ou « nemboro », permet au chamane lors du rituel, de prendre l’apparence d’un esprit du monde invisible et d’entrer en communication avec ce monde.

 Après son utilisation, le masque qui a « dansé » sera détruit car il reste chargé et personne d’autre que le chamane n’est habilité à le toucher. Il n’existe donc pas de pièces anciennes.

Élaboration

Nos masques sont réalisés comme pour un rituel.
Ils sont faits de feuilles de palmes récoltées dans la forêt, provenant d’une varieté de palmiers  communs appelés Chunga. On prélève tout d’abord les parties les plus tendres que l’on fait sécher et qui sont ensuite blanchies.
Assemblées en écheveaux, les feuilles de palmes séchées sont alors teintes à l’aide de teintures naturelles. On utilise de la pulpe de fruits, des copeaux de bois, des graines, des feuilles ou encore des racines. Il faut parfois plusieurs bains.
Après ce long travail de préparation, l’artisane commence alors son fabuleux travail de création, qui outre un grand sens artistique requiert aussi un incomparable savoir-faire détenu par les seules femmes de ces tribus.

Entretien

Ne jamais mouiller, ne pas exposer à la pluie.

Contact

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