PIÈCE UNIQUE FABRIQUÉE PAR LES TRIBUS INDIGÈNES AU COEUR DE LA JUNGLE.
Des esprits tissés au cœur de la jungle.
L’histoire de ces masques est exceptionnelle.
Il s’agit d’une collaboration unique avec les tribus Embera au cœur du Darien, une des régions parmi les plus dangereuses, les plus inaccessibles et les plus menacées au monde.
Ce travail démarré il y a dix ans, a permis de sauvegarder un patrimoine unique et également d’encourager la créativité des femmes indigènes.
Ces œuvres d’art dérivées du chamanisme sont devenues une forme d’expression moderne pour les tribus Embera. Nous découvrons leur culture au travers des émotions transmises par ces masques.
C’est un travail rare, puissant et ces œuvres sont uniques au monde.
Extraordinaires objets d'art et de décoration, ces masques sont dérivés des croyances et rites chamaniques des indiens d'Amérique centrale des tribus Wounaans et Emberas au cœur de la forêt tropicale entre Panama et Colombia.
Les indiens divisent le monde en deux, un monde visible et un monde parallèle et invisible. Les esprits « haï » sont dans la nature, dans les animaux ou dans les plantes.
« La grande supériorité de ce monde parallèle, de cet univers d'ombres, c'est qu'il peut voir les hommes alors que les hommes, eux ne peuvent le voir », écrit Jean-Marie Le Clézio.
Par l'intermédiaire des chamans, ils entrent en contact avec les "Haï" esprits de la Nature. Le masque, ou « nemboro », permet au chamane lors du rituel, de prendre l’apparence d’un esprit du monde invisible et d’entrer en communication avec ce monde.
Après son utilisation, le masque qui a « dansé » sera détruit car il reste chargé et personne d’autre que le chamane n’est habilité à le toucher. Il n’existe donc pas de pièces anciennes.
Nos masques sont réalisés comme pour un rituel.
Ils sont faits de feuilles de palmes récoltées dans la forêt, provenant d’une varieté de palmiers communs appelés Chunga. On prélève tout d’abord les parties les plus tendres que l’on fait sécher et qui sont ensuite blanchies.
Assemblées en écheveaux, les feuilles de palmes séchées sont alors teintes à l’aide de teintures naturelles. On utilise de la pulpe de fruits, des copeaux de bois, des graines, des feuilles ou encore des racines. Il faut parfois plusieurs bains.
Après ce long travail de préparation, l’artisane commence alors son fabuleux travail de création, qui outre un grand sens artistique requiert aussi un incomparable savoir-faire détenu par les seules femmes de ces tribus.
Ne jamais mouiller, ne pas exposer à la pluie.
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